Semaine Fédérale suite

Enfin, la journée se terminait par un bon repas pris sur la terrasse de l'hôtel  et vite au lit pour le sommeil du juste.
    Le lendemain (samedi) nous profitons de la journée pour nous rendre sur le site d'Alésia. Un site longtemps contesté, qui suite aux découvertes archéologiques ont finalement mis pratiquement tout le monde d'accord.  Il s'en est suivi  la mise en place d'une structure retraçant tout le démêlé entre gaulois et romains. 
   La visite finie de ce site grandiose, nous avons rejoint rapidement « la Colombière » pour accueillir nos amis de Coudoux et de Bilaffingen tous bien contents d'en avoir fini avec le trajet assez pénible en ce jour de chassé –croisé.  Cette année, c'est une équipe coudoucénne  modeste qui a fait le déplacement : les Dupuy, les Grandordy, les Vaudry-Poitou et le p'tit Beddou. 
    Pour Blaffingen c'est presque de même : les Kohlmann, les Riester, et le p'tit Orz. Une belle table de 12 couverts à notre attention est dressée sur la terrasse, un peu en arrière- plan pour ne pas gêner les autres convives. 
    Il y a toujours beaucoup d'entrain dans notre groupe. Il est vrai que nous avons tant de chose à nous dire, et pour faire passer le message à l'autre bout de la table : je vous laisse deviner la portance nécessaire de la voix surtout si c'est celle du p'tit Beddou. 
    Pour ce premier repas nous serons pleinement satisfaits (peut- être à redire sur la quantité de légume, qui sera complétée par un petit apport sur notre demande).  Nous finirons la soirée par quelques causeries avant de regagner nos chambres, la journée fut bien remplie et tout le monde tombe de sommeil.


    Dimanche, il fait très beau, la température est très agréable, il est 7 h et les 4 cyclos (Thomas – Laurent- Daniel – JP)  de notre groupe s'activent autour du buffet du PDJ.  Il est copieux, ce sera le grand réconfort de tous les matins pour affronter les dures journées qui nous attendent.  Aujourd'hui direction sud -ouest de Dijon  pour le canal de Bourgogne et la vallée de l'Ouche.  
D'un commun accord, malgré que nous soyons peu éloignés de la permanence (2 km) nous avons décidé de prendre les voitures pour nous rendre sur les circuits 3-4-5, afin d'éviter la cohue du départ : 12000 cyclos c'est long à s'étirer !!!
    C'est à Fleurey sur Ouche au départ du P2 que notre partie de manivelles commencera. 


   Dès le départ le ton est donné : de la côte …de la côte et encore de la côte !!! 
    Et pas n'importe quelle côte : de la dure, de la bien pentue, de celle où on y laisse des plumes. Pauvre Thomas, il ne s'attendait pas à cela.     Son vélo équipé de longs développements ne lui permettront pas de faire beaucoup de circuits en notre compagnie. 
Nous le regrettons, mais que faire ?


    Partis du circuit 2, il y a beaucoup de monde, beaucoup de bouchons dans les côtes. Passé Sombernon, c'est  mieux, nous respirons, (sauf Thomas), il est bientôt midi et nous songeons au repas.     Pas question des bains de foule des années passées où nous ne trouvons plus rien à manger sur les ravitaillements de la fédération. 
    Cette année aussi nous les éviterons au profit des petits restos souvent bien sympathiques. C'est à Pouilly en Auxois que nous jetterons l'ancre. 
    Hélas ! Mauvais choix : le parton avait décidé de faire sur notre dos la recette de l'année (bière très ordinaire à 3,80 €). 
Et oui ce n'est pas toujours gagné. Enfin, c'est reparti suffisamment chargés pour la suite du parcours qui est de toute beauté : 
Canal de Bourgogne avec sa voie unique et son tunnel, Châteauneuf et l'abbaye de la Buissiere / Ouche.  
    Des petites merveilles de notre patrimoine. A l'abbaye, nous y sommes restés plus d'une demi- heure. 
    Nous avons fait la rencontre d'une dame quelque peu conservatrice des lieux, dont toute l'histoire nous fut contée. L'heure de la messe devait sonner, il manquait le bedeau !  Pas de problème : nous avons le p'tit Beddou (ça se ressemble) !!! 
Et voilà c'est parti à deux sur la corde lui et elle (une paroissienne, voir photos). 


    La suite du parcours sera rapide, il était déjà bien tard. Pour cette première journée nous avons aligné 120 km et 1480 m de dénivelé positif.     (le p'tit Beddou en aura fait 20 de plus et bravo Thomas qui aura fait tout de même la boucle !
Pour la soirée, nous dînerons en ville, le restaurant de notre hôtel étant fermé le dimanche soir !!!     Excellent repas, servi avec un très bon vin du cru qui sera une référence pour nos achats à venir. 
Hélas ! Nous ne pourrons guère faire de comparaisons au cours de la semaine car le tarif des vins de Bourgogne à la carte de notre hôtel ne rentrait pas dans nos budgets. 

    Lundi au pays de la COCOTTE !!! au nord- est de Dijon. 9 h déjà, notre voiture est stationnée à Bretigny, d'où nous attaquons le parcours 2.  La température est toujours agréable mais le ciel est chargé de nuages menaçants ; mieux vaut avoir pris l'imper ! 
Nous attaquons le circuit très dense en cyclos, nous ne sommes qu'à 10 km de la permanence  (cela ne nous change pas d'hier). 
    Il conviendra de revoir cette difficulté à la baisse pour les prochaines jours. Nous traversons de grands espaces céréaliers, très vallonnés ce qui implique d'envoyer beaucoup de watts pour échapper à la meute qui caquette en continu !     Je ne vous fais pas de dessin vous voyez de quoi je parle, mais aucun rapport avec le pays de la COCOTTE ! Mais tout de même !!! 11h 30, il s'agit de ne pas se faire piéger comme hier.     Pile poil, au détour d'un virage nous tombons sur un brave paysan et sa femme. 
L'occasion de lui parler du pays, de ses difficultés et des nôtres pour manger.     Après tout le déballage de ses déboires avec Bruxelles et un « Marchant de  graines » (que je ne citerai pas) il nous indique la perle rare pour notre graine du midi : Avot (vaut le détour). 
    Effectivement, l'indic ne s'est pas trompé et nous y sommes restés 2 plombes à manger et boire d'excellentes choses pour un prix des plus modeste : 17 € tout compris (bière, vin café). Comme quoi les bons plans existent encore !   

    Et maintenant en route pour quelques bonnes côtes qui nous ferons digérer. Pas trop longtemps car nous arrivons à Selongey haut lieu de la COCOTTE ! Nous y voilà !!! Devant l'usine SEB toute rutilante d'inoxydable, un stand présente toute la qualité de ce produit Français. Allez un peu d'histoire : il y a 150 ans un rémouleur ambulant du nom de Antoine Lescure démarrait une fabrication d'ustensiles de cuisine qui prendra le nom de Téfal un peu plus tard... 


    Je reviens au stand où nous sommes pris en charge sous le commentaire d'une gamine de pas plus de 12 ans. 
Une pipelette mes amis comme nous n'en avons rarement vu.   Mais de qui tiens- tu tout cela ? 
De mon papa nous réplique t'elle : il est lui aussi en cours d'information sur le stand un peu plus loin. Elle a de qui tenir, bravo la COCOTTE. 

     
   Maintenant, nous sommes revenus sur de grands espaces,  la route type montagne russe ondule au gré des vallons.     Il convient d'envoyer du braquet pour compenser la remontée qui fait suite à la descente ; le p'tit Beddou compense bien cela : à nous d'être dans sa roue et le tour est joué.     A ce petit jeu,  effectivement nous faisons bien du chemin. C'est au détour d'un de ces chemins que nous trouvons rangé sur le bord d'un trottoir un triporteur de type asiatique avec capote en cuir.     Cela nous interpelle : renseignement pris, il appartient à un couple revenu de Java après 12 ans d'errance à travers notre vaste Terre.     Ils auraient parcouru 65000 km !!! Une paille en comparaison de notre VR6 de 5000 bornes.
    Petits joueurs ! 
   A l'hôtel, nous retrouverons Thomas parti avec nous durant une demi –heure. 
    Il préférera continuer seul tranquillement, sur un parcours qu'il se sera choisi.      
Journée très réussie également pour ceux qui ne faisaient pas de vélo (visite d'innombrables sites, tous prestigieux). 
    Hélas ! Cette dernière se termina malheureusement dans une protestation générale vis-à-vis de notre hôtelier qui avait dépassé les bornes. 
    Hier, déjà il nous informait qu'il ne faisait pas à manger le soir. Aujourd'hui,  c'est plus de 2 heures passées à table pour manger un repas indigne de l'établissement.   Les remontrances faites, nous lui souhaitons bonne nuit. 
Nous en avions besoin  d'une bonne nuit, la journée fut épuisante : 122 km ; 22,4 de moyenne ; 1280 m . Le p'tit Beddou aura fait 140 km (lui ne revient pas en voiture). 


    Mardi à nous les « grands crus ».Je serai seul sur ce parcours ayant décidé de ne faire du vélo que ce matin et faire visite de sites avec Edith l'après-midi.  7 h 30, ma voiture parquée à Chambertin, les grands crus allaient à présent défiler au travers des coteaux, sur ces petits chemins qui serpentent entre les propriétés: Clos Vougeot- Vosne Romanée – Nuit St Georges …. Etc.      De quoi rêver, mais de quoi ? De grands vins certes, mais que hélas nous ne pourrons jamais y tremper les lèvres tellement les prix pratiqués nous en écartent, nous, petites gens. Du reste, nous ne serons aucunement invités à une dégustation comme il est d'usage  de faire lors des SF. Néanmoins, je ne regrette pas ce passage  à vélo qui vaut le coup d'œil.

 
    Cette visite ne sera pas forcement du goût des vignerons qui seront envahis quelques heures plus tard par la horde de cyclos (nous sommes sur les parcours 1 et 2 = 12000 vélos). Du reste, en représailles nous constaterons à bien des endroits que le fléchage avait été enlevé ou déplacé ! Pas joli tout ça, et comble de méchanceté, certains sulfatent copieusement lors de notre passage. 
      Je pense que la fédération aurait pu trouver un arrangement avec les vignerons. 
Tout seul ainsi que je le disais ci-dessus, je ne fis que 90 kms et mon dénivelé est resté modeste : 750 m, que je réalisais en seulement 30 kms ce qui donne une idée du vallonnement de cette première partie du circuit.    A mon retour à l'hôtel, je rencontrai Suzanne et Many de retour d'une balade à vélo de 60 km, ils s'apprêtaient à aller dans le parc de la Colombière pour pique –niquer (superbe endroit en face de notre hôtel).   Pour mes petits copains qui venaient bien après mon départ ce fut bien pire. 
Sur mes conseils, pour éviter le sulfatage du matin, ils attaquèrent le circuit à l'envers gouttant dès le départ aux pentes à répétition des circuits 5 -4-3.   Résultat : 125 km et 1500 m de dénivelé. 
Le p'tit Beddou ne fera pas de supplément.

 
    A notre retour de visite du château de Bussy –Rabutin et du pèlerinage à la source de la Seine (normal pour des Normands) nous retrouvons tous nos amis qui avaient tous beaucoup de visites à commenter, particulièrement Gisèle et Henning qui sont allés en pèlerinage (sérieux) à Taizé. Le repas du soir fut parfait.
Mercredi, direction plein nord chez les gaulois. Nous allons jouer malin pour cette raison peut-être que nous  stationnons nos voiture à l'entrée de la charmante petite ville du nom de Mâlain.  Thomas est des nôtres. Il va de nouveau tenter sa chance dans cette aventure.  Il fait beau et il fera chaud. Pour rejoindre le circuit 3 et 4 nous devons prendre à rebrousse -poil une partie du circuit 2 ; c'est en tout premier lieu une longue côte de 5 kms avec des passages à 11% . 
    Le pauvre Thomas après 500 m d'ascension renonce. 
Il poursuivra son petit bonhomme de chemin par une voie plus tranquille et nous le retrouverons à l'hôtel après 134 km de parcourus. 
  Le paysage est magnifique, agrémenté de châteaux, (voir celui de Bussy –Rabutin : unique pour sa décoration interne) de profondes vallées boisées, des panoramas grandioses sillonnés de routes aux pourcentages terribles entre 10 et 18 %. Entre temps, nous aurons déjeuné dans une auberge bien sympathique tant par la cuisine que par le sourire de la patronne.
    Mais revenons à nos gaulois. Leur histoire pour ceux qui l'auraient oublié finit à Alésia par cette terrible défaite face à ce Jules César conquérant de notre pays en – 52. 
    La bataille est magnifiquement retracée dans le musée nouvellement ouvert il y a 4 ans. 
Superbe bâtiment circulaire de béton et de bois, tout est fait pour la culture des grands et des petits . 
    Hélas pour les cyclos, pas question de s'y arrêter (compter au mieux un après -midi pour la visite). 
Nous y reviendrons individuellement.
    Par contre nous passerons par le site de la fameuse statue de Vercingétorix érigée au sommet de la colline de tous ses malheurs. 
    Ce fut également galère pour les cyclos qui seront pour la plupart à pied pour gravir les 200 m à plus de 18 % ; sauf le p'tit Beddou tout en puissance : il passera la bosse. 
      Le retour sur Malain sera assez rapide malgré quelques bonnes côtes encore à passer dont une de 5 kms mais en % raisonnables. 
    Le repas du soir clôturera cette journée où un ban d'applaudissements sera dédié à Thomas qui tout seul aura fait un parcours de 134 km à son rythme. 
    Quant à nous c'est 102 kms, 1180 m de dénivelé et un record personnel, celui de Daniel : dans une belle descente, il a enregistré 73 km / h ! 
    Il est vrai que durant cette semaine il avait son casque et c'est bien connu qu'on va beaucoup plus vite avec ce dernier. 
Pendant tout ce temps, Jacques et ces dames auront fait quelques dégustations dans les fameuses caves bourguignonnes. 

    Jeudi : quartier libre pour tout le monde ! 
Les pédaleurs accompagneront leur dame pour diverses sorties, l'histoire de voir autre chose que le cuissard du copain qui vous précède. 
    Pour moi, j'ai quelques repères de visites pour compléter celles escamotées faites à vélo : 
Dijon et le château de Fontaine Française. 
    Combien de merveilles dans notre pays à découvrir ? 
De belles pages d'histoire : nos racines.
    La visite de Dijon se fera sous la pluie, cela devait arriver ; elle sera sans cesse jusqu'au lendemain matin. 
Cela n'empêchera pas d'apprécier toute la splendeur de la ville hors du commun à l'image de la pièce maîtresse : le château des Ducs de Bourgogne. 
    Durant cette journée Jacques aura fait pour nous quelques dégustations. 
Nous lui faisons confiance et nous apprécierons à l'ouverture des bouteilles.
    Les célibataires : Thomas et Laurent ont choisi le matin de se faire une bouclette (il ne pleuvait pas). 
Thomas sera rentré avant la grosse pluie annoncée, c'était sage ! 
    Quant à Laurent, épris de grands espaces, il se fera la grosse boucle du programme de samedi : direction la Saône pour le P3 de 147 km. 
    Notre champion ira très vite (peu de dénivelé) mais tellement vite qu'il prendra une belle gamelle, au retour à 500 m de l'hôtel (sans gravité, il est solide l'animal). 
    C'était la première chute de la journée et de la semaine pour notre groupe. 
Il y en aura une autre, ce même jour : d'un pas précipité, votre rapporteur (c'est le cas de le dire) se prenait les pieds dans le tapis de l'hôtel. 
    Il termina sa chute dans un roulé- boulé 3 m plus loin sans encombre. 
La bonne étoile brillait ce jour -là sur le club !!!  
    Vendredi matin c'est très humide, il a plu toute la nuit et à présent par intermittence,  c'est de nouveau la douche. 
De ce fait nous partirons un peu plus tard, la météo est optimiste pour la fin de la matinée. 
      Notre objectif est de faire les circuits 4-5 de cette boucle en Auxois.
Il est 10h15 lorsque nous sortons de la voiture qui est parquée à Vitteaux. 
    Peu de monde sur ces circuits relativement éloignés de la permanence et des campings où les camping-cars ne peuvent pas bouger. 
Durant tout le séjour nous aurons seulement la surprise de rencontrer de notre Codep les habitués de la SF et de  toujours : l'ancienne présidente du cyclo d'Aix et son mari et aussi l'ancien président de Rognac sur son tandem avec son épouse.
Revenons à notre circuit qui dès le départ nous oblige à gravir une pente de 5 km avec des % dépassant les 10 %. 
    Il en sera ainsi une grande partie de la journée. 
En récompense nous aurons droit à de très beaux paysages souvent boisés. 
    Il est midi et nous n'avons fait que 27 kms lorsque nous arrivons à Semur en Auxois. 
Très jolie petite ville à allure médiévale. 
    La recherche d'une gargote s'impose ! 
Ce ne sera pas facile, la plupart des restos affichent des tarifs pour gens friqués. 
    De ce fait nous nous rabattrons sur une excellente sandwicherie tenue par une aussi charmante jeune personne : tout pour nous plaire !!!
    Le circuit de notre choix n'est pas facile. 
Peu de moments calmes, heureusement il y a des arrêts obligatoires voire : l'abbaye de Fontenay , Montbard … etc 
    Au final de la journée, nous aurons encore avalé 122 kms à 21,4 de moyenne sur 1650 de dénivelé !!!

    Samedi, nous arrivons au final de la semaine que nous voulons atypique avec la  sortie permanente proposée sur la région de Saulieu. 
    Deux belles boucles en 8 avec Saulieu au centre. 
Vu l'état de nos jambes nous choisirons de partir d'Epoisses le point le plus bas du circuit ; mieux vaut faire le plus gros dénivelé dès le départ. 
    1 h 30 plus tard nous sommes à Saulieu superbe petite ville qui grouille de monde. 
C'est samedi, le chassé –croisé est engagé ; de plus la réputation de la ville par sa gastronomie attire bien des gens qui finalement en repartirons après avoir regardé les menus. 
    Une nourriture comme une autre qui ne coûte pas cher !!! 
Pour nous c'est différent, il nous faut appuyer sur les pédales pour avancer, donc il convient d'alimenter la chaudière régulièrement. 
    Après avoir fait le tour du patelin avec un arrêt à la grande maison d'en face (« chez Loiseau ») nous sommes retournés à la boulangerie qui nous rassasie de bonnes gâteries  pour nos gosiers asséchés et affamés.
    Il ne nous restait plus qu'à finaliser la boucle sud. 
Par petites routes qui montaient qui descendaient en continu, nous finissions par ne plus avoir beaucoup de jus malgré les bons soins de la boulangère. 
    Au Sommet, nous décidâmes d'abréger nos souffrances à Blanot. 
Couper le fromage n'est pas toujours aisé et réserve quelques surprises de grimpettes qu'il nous faut encore et encore avaler. 
    Bref, le plus dur passé, nous arrivâmes à un lieu-dit où Napoléon passa la nuit (la plaque sur la maison l'indique !) Mais surtout indique que nous sommes sur le point culminant (598 m) de la route entre Paris et Lyon. 
    Effectivement, à partir de ce point, ce fut plus de descentes que de montées : OUF !!! 
La bière à Epoisses sera la meilleure de la semaine. 
    Et combien dans tout cela ? 116 km pour 1250 m
Le bilan de la semaine est très positif. 
    Tout d'abord par le fait d'avoir pu une fois de plus (et souhaitons qu'il y en ait d'autres) nous retrouver avec nos amis de Bilaffingen est suffisant pour être heureux d'avoir fait ce déplacement. 
    Pour le reste, ma foi ! Il y a plus de positif que de négatif. 
Néanmoins, pour les années à venir nous serons plus attentifs lors de la recherche et négociation de l'établissement que nous retiendrons, afin d'éviter les mauvaises surprises…..
    L'année prochaine 34 e semaine Fédérale (pour le CCC), elle se passe en Normandie à Mortagne.
D'ores et déjà, je vous demande de réfléchir sur votre présence, très prochainement la question sera posée. 
Toute mon amitié

                                                                                               JPV.                                                            retour Journal Interne...